Le bucheronnage moderne utilise de plus en plus ces engins démesurés qui vous coupent et débitent des arbres en quelques secondes.
Le problème est que dans les régions où la nature avait été préservée jusqu’ici, ces engins ne passent pas dans les superbes petits chemins qui enchantent et dévoilent des endroits magnifiques à ceux qui les empruntent.
Par souci probable de rentabilité, au lieu de continuer à pied pour aller couper les arbres à l’ancienne, ces nouveaux bucherons font alors fi des enjeux et du patrimoine écologiques actuels et défoncent tout à l’aide d’engins de chantiers jusqu’à ce que leurs monstres mécanisés puissent passer.
On affuble généralement cette destruction sauvage qui transforme un endroit magnifique en site lunaire de la mention «Amélioration de desserte forestière » et on pousse le vice jusqu’à faire participer financièrement le contribuable local à la destruction de son propre environnement.
Dans sa charte la CNPF prétend s’engager sur des objectifs écologiques « préserver la biodiversité, s’adapter aux changements climatiques, compenser ses émissions de carbone… ». Sur le terrain sa participation est mentionnée en bas du détail de ces «Amélioration de desserte forestière » comme celle qui a ravagé toute la faune et la flore de l’accès en sous-bois à la superbe Chapelle « Notre-Dame-d’Estours » située en pleine nature en Haute Loire.